A racaille, racaille et demie,

les bons mots de campagne.

Catégorie Les paradoxales

Il fallait s'y attendre, aussitôt prononcé, aussitôt commenté. Le "racaille" de Ségolène Royal fait presque autant de foin que celui de Nicolas Sarkozy, même si ce dernier ne s'adressait pas à la même catégorie sociale… lorsqu'il utilisa ce terme…

Lors d'une promenade en autobus avec quelques journalistes, la dame précédemment nommée, remit à sa place, sans ménagement, plusieurs d'entre d'eux qui chahutaient à l'arrière. Volant la réplique favorite de Jacquouille la fripouille, elle agrémenta de plusieurs OK appuyés, ses remontrances aux malappris, de mauvais élèves qui se permettaient de chuchoter dans son dos…

Bonjour l'ambiance ! Du respect, certes, il en faut avec, SVP, un zist d'humour et un zest de tolérance pour l'agrémenter… On n'est pas sûr que l'institutrice en ait beaucoup en réserve. Ce n'est pas le député PS, Arnaud Montebourg, privé de jeu de mots et de "porte-parolat" pour un mois, qui dira le contraire…

Sur Internet, un blogueur qui affirme être de gauche (qui aime bien châtie bien), se laissait aller à un "Sois belle et tais-toi !" Un rien familier, direz-vous. En effet, la dame ne semble pas du genre à apprécier. On imagine - peut-être à tort - qu'elle a du mal à tutoyer les gens. On la sent capable de répliquer à un interlocuteur irrespectueux de son rang et de son état un sonore et sec : "On n'a pas gardé les moutons ensemble !"

Rappelons-nous, pendant que nous y sommes, de Fabius appelant à trouver "les salopards" qui ont incendié un bus à Marseille"…

Quand nos hommes et nos femmes politiques parlent comme tout un chacun, ça rassure… on en redemanderait…

- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2007 -
- info@pariscotedazur.fr -