Intercommunalement vôtre :

dans l'ouest des Alpes maritimes, la date limite approche à grandes enjambées.

La saison estivale arrive bientôt à sa fin et nos élus, pour la plupart, ont pris peu de repos. Et n’en prendront sans doute pas s’ils ont à cœur de plancher sur le dossier de l’intercommunalité. C’est l’enjeu le plus important pour la démocratie locale. Quel que soit le prochain président de la République, le prochain chef de gouvernement, il faudra faire avec ses nouvelles règles du jeu et rien ne sera plus pareil. Le public ne s’en doute guère et il a bien tort.

Nos élus se trouvent maintenant pressés par l’échéance, fixée à la fin de décembre. Ils ont eu plusieurs années devant eux pour y réfléchir, pour dégager des alliances et des stratégies, pour prendre le pouls, sinon l’avis de la population. Comme pour le dossier des déchets, ils n’ont pas précipiter les choses, c’est le moins qu’on puisse dire.

La date limite pour rendre sa copie approchant, on comprend mieux l’accélération constatée. D’autant plus que, prenant acte de l’impossibilité pour certaines communes de faire un choix cohérent, l’administration aura comme tâche de leurs imposer sa solution. Qui est avec qui, pourquoi, comment ? Si du côté de Nice, les choses ont bien avancé et si l’on s’achemine vers une agglomération forte d’un demi-million d’habitants, l’ouest du département patauge. On hésite toujours entre des regroupements nord-sud ou des strates horizontales.

– mention : www.pariscotedazur.fr – septembre 2001 -