Pieds ...plats.

- Jean-Claude Van Damme, Jacques Attali, Bill Clinton, Christine Deviers-Joncour...

Catégorie Pieds dans le plat
  • Jean-Claude Van Damme. La direction des jeux du Casino de Menton n’a pas apprécié l’attitude de la vedette dans son établissement. Le lui ayant fait remarqué et devant sa réaction jugée excessive, il a été décidé de classer le karatéka ANPR, ce qui veut dire dans le jargon des casinos : à ne pas recevoir.
  • Jacques Attali. Il était annoncé à la FNAC de la rue d’Antibes pour parler et débattre à propos de son dernier ouvrage, le 14 mars dernier. C’était avant sa garde à vue et sa mise en examen pour recel d’abus de biens sociaux et trafic d’influence, en relation avec l’affaire du trafic d’armes vers l’Angola.

-l’Eglise a ses pédophiles, nos démocraties ont leurs industries de l’armement. Les uns ont besoin d’un divin pardon, les autres se contenteront sans doute d’évoquer le secret défense…

  • USA. Dans un pays où, à fréquenter les couloirs de la mort, on finit par y laisser la vie, il est préférable de faire partie du « Who’s who » pour se faire exonérer de quelques petites inconduites. Bien sûr, plus la faute est considérable, plus il faut viser haut. Aux USA, les présidents ne craignent pas de répondre à l’appel. A quelques semaines de son départ de la Maison Blanche, Bill Clinton a gracié à tour de bras des gens qui, sans leur entregent et leur fortune, auraient passé un long moment dans les prisons américaines. Tant et si bien que la Chambre des représentants s’en est ému. Manque de chance, ce fut pour apprendre qu’un de ses dignes membres, était lui-même intervenu pour demander la clémence du président à l’égard du financier Michael Milken, rejoignant les pressions amicales faites par Jimmy Carter et Gerald Ford.
  • Antibes, quartier des Semboules. Des habitants, surpris de voir abattre une partie de la pinède qui jusqu’à présent étaient devant leurs yeux, ont demandé des explications aux autorités municipales. Pour apprendre que l’opération était on ne se peut plus légale. Et de regretter d’autant que les bûcherons n’aient commencé leur travail qu’au lendemain des élections…
  • Le réquisitoire de l’avocat général, M. Champrenault à l’encontre de Christine Deviers-Joncour fut emprunt d’une certaine indulgence, à moins qu’on la qualifie d’indulgence certaine. Il demandait qu’on prenne en compte le fait que l’accusée ait rendu « à la justice la somme de 25 MF qu’elle aurait sans doute eue du mal à retrouver ». Ayant profitée de 65 MF en salaires, commissions et paiement divers venant de la grande généreuse, Elf, on peut faire la soustraction qui s’impose. A laquelle il faut bien retrancher le 1 MF d’amende qui, éventuellement, lui sera réclamer.

-peut-on toujours dire que le crime ne paie pas ?

- mention : www.pariscotedazur.fr - avril 2001 -